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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:38

 

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE ROYAN

EXPOSITION BERNARD QUENTIN – « Quentin-Babelweb, un art-langage universel, postmoderne »

Installation : Peintures, Sculptures, Dessins, 4 juillet/21 septembre 2014.

Espace d’art contemporain des Voûtes du Port-19 quai Amiral Meyer. Tel : 05 46 39 06 07

Ouvert tous les jours, sauf le lundi, 14h/19h. Email : centre.arts.plastiques.royan@orange.fr

                                                                             www.centreartsplastiquesroyan.com

 

Bernard Quentin est né à Flanicourt en Picardie en 1923. Son père est architecte. Il obtient le diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (E.N.S.B.A.) de Paris et celui des Arts Décoratifs. Son œuvre est immense, novatrice dans tous les domaines des Beaux-Arts, peinture, sculpture, architecture, design. Le critique d’art Jean-Clarence Lambert («Quentin», édition Cercle d’Art, 1991) parle de lui en ces termes : «C’est l’une des grandes conquêtes de l’art contemporain d’avoir su voir l’écriture en elle-même, lui reconnaître une spécificité plastique… Quentin est de ceux qui en ont tiré le maximum de conséquences, c’est-à-dire d’œuvres… Tout ce qu’il a créé dans cette béance de la modernité... renvoie à ce marquage du monde qu’est l’écriture.»

Quentin est un grand voyageur, il parcourt le monde, rencontre les artistes d’avant-garde aux USA, en Italie. En 1948, il est peintre, participe aux expositions «Les mains éblouies», à la galerie Aimé Maeght. Parti des graffiti et de l’écriture automatique des surréalistes, il subit l’influence de Guernica de Picasso. Il s’intéresse aux formes anciennes de l’art, aux pictogrammes de la Vallée des Merveilles, aux écritures runiques de Scandinavie comme à celles de la modernité, témoin ses recherches aux laboratoires Olivetti à Milan où il séjournera pendant 2 ans

Dès les années soixante-dix, il atteint avec le développement de ses sculptures gonflables pneumatiques une renommée internationale. Pour le bicentenaire des USA, il conçoit pour la foire internationale de Chicago, une Vénus gonflable monumentale de plus de 100 m de long, couchée sur un plan d’eau et qui respire. Déjà apparait à cette époque la dimension épique de l’œuvre de Quentin, «un art de la démesure». Il n’hésite pas à se confronter à la nature elle-même, à signer des paysages, à élaborer des projets pour sculpter le nom de Palladio, au bulldozer sur une montagne de Vénétie. Précurseur du Land Art avec ses « Jardins d’éternité » dans le désert d’Arabie ou bien encore avec ses caravansérails en écriture coufique, (des versets du Coran), sur l’autoroute de La Mecque, « Les voies sacrées de l’Islam », destinés aux pèlerins se rendant à la Kaaba, et sur le tombeau de Mahomet.

La ville retient particulièrement l’attention de Bernard Quentin, témoinses rues-poèmes : à Beaubourg, devant l’église Saint-Merri il peint un poème de Dufrène sur un macadam rose. La ville n’est-elle pas le lieu par excellence où se côtoient et se télescopent les différentes significations de l’écriture?

Malgré cet apparent éclectisme, (la diversité des réalisations et des matériaux employés), le critique Pierre Restany y voit une extrême cohérence que l’on peut considérer comme l’unité de son œuvre, c’est-à-dire le marquage du monde par l’écriture qu’elle soit ancienne ou moderne (électronique).

Dans son texte « Proposition pour les Monuments du 3ème Millénaire »Bernard Quentin semble à la recherche d’une nouvelle forme de sacré dans l’esprit de Bataille, de Leiris ou de Caillois, entre science et religion, qui serait une espèce de double des paysages, «l’esprit de la terre». Cet artiste toujours actif et inventif a élaboré depuis quelques années une sorte d’alphabet pictogrammique, « le Quentin –Babelweb qui se veut un langage basique universel », un art pour tous. 

L’exposition du CAP Royan propose au public des œuvres récentes et quelques jalons dans la carrière de cet artiste qui aura traversé le XXème siècle, annoncé le XXIème et flirter avec la science, (l’imaginaire défiant l’électronique).

BIBLIOGRAPHIE principale

Bernard QUENTIN, «Des Graffiti aux Monuments du 3ème Millénaire», préface de Jean Leymarie, textes de Jean-Clarence Lambert, de Pierre Restany, de Bernard Quentin («Proposition pour les monuments du 3ème Millénaire ») Edition. Cercle d’Art, Paris, 1991. Ouvrage essentiel pour avoir un panorama de l’œuvre.

 

INVIT-BERNARD-QUENTIN-P1Catalogue B Quentin 2014 Int 20Catalogue B Quentin 2014 Int 21

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 17:24

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE ROYAN – EXPOSITION SYLVIE TUBIANA, «Incarnations Ethiopiennes». Peintures et objets d’art éthiopiens (début du XXème siècle), Photographies en noir et blanc et couleur de Sylvie Tubiana, Vidéo-projection.

Espace d’Art Contemporain des Voûtes du Port – 31 janvier/6 avril 2014, 19 quai Amiral Meyer, ouvert tous les jours, sauf lundi, 15 h/18 h.

A la demande de la photographe plasticienne, déjà exposée au CAP Royan en 2000, (cf. le catalogue «Habiter l’espace»), nous avons répondu favorablement. Elle a réalisé de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Son travail lié à la lumière se concrétise par des photos de grandes dimensions en noir et blanc ou en couleur, par des vidéos et des installations.

Dans sa petite enfance, Sylvie a vécu quelque temps en Ethiopie, elle y est retournée adolescente. Son père enseignait la langue Amarna (Ethiopienne) à l’Ecole des Langues Orientales(Paris). A la mort de son père, Joseph Tubiana, en2006, tous ses souvenirs de sa petite enfance ont resurgi, véritable scénographie de la mémoire où les souvenirs personnels réels ou imaginaires se mêlent.

En travaillant sur ce projet, la figure mythique du poète Arthur Rimbaud, devenu commerçant en Ethiopie, pays du café, à Aden et à Harar, s’est imposée à l’artiste. C’est naturellement qu’elle a proposé son projet au Musée de Charleville-Mézières, ville d’origine de Rimbaud. L’exposition a eu lieu en 2013 ainsi qu’à la Cité Internationale de la bande dessinée à Angoulême. A Chaque nouvelle exposition s’ajoute un nouveau thème spécifique. A Angoulême, c’est un clin-d’œil aux «Ethiopiennes» d’Hugo Pratt.

Au Centre d’Arts Plastiques de Royan, le thème spécifique sera celui des «Maternités Ethiopiennes » qui viendra s’ajouter à celui de Rimbaud en Ethiopie et des peintures populaires anciennes du début du XXème siècle, peintures religieuses orthodoxes plus proches de l’art copte que de l’art byzantin. Un séjour récent en 2013 lui a permis d’élaborer ces figures composites à partir de l’art ou du réel.

La vidéo-projection, à travers une légère moustiquaire, présentera des poèmes de Rimbaud dont le célèbre «Voyelle», des extraits de la « Lettre du Voyant à Paul Demeny », « Royauté » …ou de la correspondance d’Aden ou d’Arar, couplés avec des projections de la maison rimbaldienne à Harar reconstituée.

"Incarnation Ethiopienne" n°11,

Photographie Noir et Blanc, 140x70cm, 2009

musicien 93x40-3 (3)

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 12:15

 

 

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE ROYAN-

Espace d’Art Contemporain des Voûtes du Port

19 quai Amiral Meyer, 4 juillet/29 septembre 2013

Ouvert tous les jours sauf le lundi de 15h-19h

Vendredi et samedi 15h-20h

Contact :+33 (0) 5 46 39 06 07

 

Google Maps

Google Street view

 

LA COLLECTION DU CENTRE D'ARTS PLASTIQUES DE ROYAN

L'ORIGINE

Le Centre d'Arts Plastiques de Royan (CAP Royan), Association loi 1901, créé fin 1989, a initié en 2000 sa Collection d'œuvres d'artistes exposés sur la base d'un système d'échange (une œuvre contre un certain nombre de catalogues). Le but étant de garder la mémoire de ces expositions pour lesquelles un catalogue de qualité professionnelle avait été édité avec une préface d'un critique reconnu. Tous les artistes vivants ont accepté cet échange Pour les artistes exposés de 199O à 2000, de trop grande notoriété comme Chaissac, Hartung, Hélion, Zao Wou-Ki… un échange n'a pas été possible avec les légataires.

LES COURANTS REPRESENTES

L'art des années cinquante, thème choisi en relation avec la reconstruction du centre-ville de Royan et concernant aussi bien l'abstraction géométrique que l'abstraction lyrique. Dans ce dernier courant, il faut citer particulièrement Olivier Debré qui avait des attaches familiales à Saint-Georges-de-Didonne et qui dans le cadre du 1% (commande du Ministère de la Culture) a réalisé dans les réfectoires du lycée Cordouan deux grandes toiles de 8 m de long. Citons aussi, Tal Coat, Rafols-Casamada, Zao Wou-ki, exilé chinois qui a su admirablement unir la calligraphie chinoise à l'art occidental et Daniel Mohen qui dans un style semi-abstrait a œuvré sur le thème des sites ostréicoles.

L'abstraction géométrique est représentée par Alberto Magnelli et par Anna Mark, (influencée par le constructivisme russe), par Florence Gillet et par Anne Moreau passionnée par les plans des églises romanes.

La tendance expressionniste se retrouve chez l'allemand Max Neumann et chez le catalan Antoni Ros Blasco.

Les artistes que nous avons le plus exposés ces dernières années appartiennent à Supports/Surfaces ou à sa mouvance comme Pierre Buraglio, Vincent Bioulès, Jean-Michel Meurice, Jacques Clauzel, Thierry Le Saëc. D'autres catégories peuvent être envisagées: les artistes ayant travaillé le végétal comme Gilbert Dupuis, Marinette Cueco, Barbara Schroeder. Des inclassables, citons Fièvre, Limérat, Schneider et le grand sculpteur espagnol Chillida.

La séparation entre artistes abstraits et figuratifs n'est pas nette. Beaucoup d'artistes, ennemis du dogmatisme, ont franchi "la ligne", comme on le disait alors; ainsi Hélion, Lapicque ou Pincemin. Antoniucci lui, navigue simultanément sur les deux modes d'expression.

Maryvonne Georget,
 Directrice artistique du CAP Royan

 

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:42

EXPOSITION JEAN-PIERRE ROUX, "Des rêves, une passion", Sculptures, Reliefs

Œuvres récentes, 3ème Parcours, 1994-2012 du 25 janvier-31 mars 2013

Espace d'Art Contemporain des Voûtes du Port, 19 quai Amiral Meyer, 17.200 Royan

Ouvert tous les jours, sauf lundi, 15h-18h

Contact : 05 46 39 06 07 Edition d'un catalogue, - Animations scolaires

 

Jean-Pierre ROUX est né à Saint-Palais-sur-mer. Il vit et travaille à Médis(17).

Extraits de la préface du catalogue:

"Jean-Pierre ROUX poursuit dans ce 3ème  parcours la tendance déjà amorcée dans le deuxième 1988-1994, privilégier en nombre et en variétés les Reliefs par rapport aux Sculptures…

…Dans l'Art Contemporain le relief prend un sens particulier, il désigne les restes, rebus d'atelier, copeaux de métal ou des matériaux de récupération… On connait les accumulations d'Arman, ses violons brisés coulés dans de la résine. Ce dernier ne renonce pas à un effet d'art, même si son but est de provoquer le spectateur.

Jean-Pierre Roux s'inscrit dans le courant de la sculpture moderniste, même s'il ne recherche pas la provocation.

Il reste classique par son goût de l'ordre, parfois s'y glisse une pointe d'humour. Certains reliefs ressemblent à des panoplies de jeux, des boîtes contenant des pièces usinées.

Il reprend la gravure sur plexiglas, initiée dans  "Cap au Zéro", en 1994, pour "Le Grand circuit, ou "Stèle", de 2012.

Mais la grande innovation de ce "3ème parcours est l'intérêt du sculpteur pour les "images" de la Révolution numérique. Il se plait à démonter de vieux ordinateurs et les contemple longuement comme des objets "magiques" dont la puissance de communication et la complexité l'émerveillent.

Ce n'est pas un hasard s'il érige en "icône" les cylindres d'une Porsche, cf "Porsche 356 SC"

comme symbole de la course effrénée à laquelle se livrent les techniques actuelles. L'apologie de la vitesse cohabite  avec le culte du boulon cf. "Reliquaire", 2003….

Il faut se mettre à l'écoute de cette œuvre originale, suivre le sculpteur dans ses rêveries de métal, dans "ses boîtes à rêve", comme il les appelle pour découvrir une ouverture à l'art, à la vie et une mise en image des nouvelles techniques de la Révolution numérique.

Maryvonne GEORGET

D.A. du CAP Royan

 

ECLIPSE-1995- Bronze/PVC 71x39cm                              

                                          PORSCHE 356 SC -1995- Alu/Acier 110x35cm

ECLIPSE-1995- PVC/Bronze 71x39cmPORSCHE 356 SC -1995- Acier/Alu 110x35cm

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 10:15

EXPOSITION Pierre ANTONIUCCI : PORTRAITS ET FIGURES DE TEXTE

(autour du "Woyzeck" de Georg Büchner)


6 juillet-7 octobre 2012, Espace d'art contemporain

19 quai  Amiral Meyer, Voûtes du Port, Royan

Tous les jours, sauf lundi, Juillet-Août : 10h-12h ; 15h-19h

Septembre : 15h-18h

Contact : 05 46 39 06 07

E-mail: centre.arts.plastiques.royan@orange.fr

 

Pierre ANTONIUCCI est né à Paris en 1943

Il vit et travaille à Malakoff

Il  a enseigné à l'Ecole des Beaux-Arts  de Rennes et de Tours

 

Cette  exposition  présente des aperçus sur la conception originale de la Figure de  Pierre Antoniucci. Une série de Portraits, (certains très elliptiques, au bord de la disparition), intitulée les Anciens dialogue avec des Figures de texte  inspirées de scènes du "Woyzeck" de Georg Büchner.


La figuration du cheval astronomique ou du  cheval ponja ou encore la sculpture de celui-ci- témoigne de l'importance de ce thème pour Antoniucci (cf le discours du forain et son auto-portrait en centaure)

 

La dernière série , 2011-12, la jeune femme au ruban,  met en scène 7 versions de la même figure: une jeune femme marche vers nous en serrant ses bras. Un long ruban noir l'entoure  et enroule chaque toile comme si cette étoffe voulait retenir l'espace qui ne cesse de se diviser, de s'échapper. C'est un dispositif d'images fragmentées , d'encoignures , de miroitements…


A la manière de Büchner dans "Woyzeck", pièce inachevée aux 3 versions successives, Antoniucci crée une structure ouverte, un espace de circulation confrontant le réel et l'imaginaire, le présent et le passé de l'Histoire de l'Ar t, s'interrogeant sans cesse sur la signification de la peinture.

 

Olga2-copie-1.jpg   Cover.jpg   Cheval ponja  

 


 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 09:15

 

CENTRE D'ARTS PLASTIQUES DE ROYAN


3 février-15 avril 2012, Espace d'Art Contemporain des Voûtes du Port

19, Quai Amiral Meyer 17200 Royan

Tous les jours, sauf le lundi, 14h-18h

Contact : Tél/fax 05 46 39 06 07

 

Edition d'un catalogue


DANIEL MOHEN vit et travaille à Nice et à Biscaye (Meschers 17).

Il a enseigné les arts plastiques à l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles de 1975 à 2010

 

L'exposition de Royan présente plusieurs Suites et principalement une Suite ostréicole. L'artiste nous dit son attachement et son émotion face à ce paysage de Marennes-Oléron qu'il tente de déchiffrer depuis longtemps, rythmé par les marées et marqué par l'apparition et la disparition de phénomènes graphiques et colorés, liés à l'activité ancestrale des hommes. Il considère sa pratique picturale comme parente de celle de l'archéologue : Il s'agit d'un déchiffrage fait à partir du relevé d'indices de toute nature, aussi bien visuels qu'haptiques qui lui donnent une empreinte du lieu qu'il transposera à l'atelier en un langage pictural longuement mûri.

 

Ostréicole I, 2009-10, fusain et acrylique sur toile, 90x195 cm © Daniel Mohen

 

Ostr-icole_I-WEB-Blog.jpg

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 12:13

EXPOSITION JEAN-MICHEL MEURICE, " Ipomées, Aréthusas et Cyclamens", Peintures, Dessins, Oeuvres récentes"

 8 juillet-9 octobre 2011 -  Voûtes du port, 19 Quai Amiral Meyer, 17200 Royan

Tous les jours, sauf lundi, 10h-12h 15h-19h

Contact  Tél/Fax: 05 46 39 06 07

Email: centre.arts.plastiques.royan@orange.fr

 

Edition d'un catalogue, préface de Paul ANDREU, architecte

 

Jean-Michel Meurice : Ses premières recherches dans la mouvance Support-surface concernaient la couleur

qu'il étalait en bandes horizontales, en rapport avec l'espace et l'architecture. Il introduit dans les années 80

l'arabesque et le végétal, pour lui une véritable révolution copernicienne, des empreintes de feuilles de platanes, de bambous, des rinceaux, des pampres..., venus de tous les arts du monde.

Au cours de ses nombreux voyages il se constitue un répertoire de signes en se laissant aller au plaisir de l'arabesque.

  "Le tableau ni comme théâtre, ni comme fenêtre, mais comme fragment du monde", dit-il.

Les oeuvres de cette exposition renouent avec la tradition de la peinture décorative orientale (céramiques, peintures, fresques).

 Des ors, des bleus, des pourpres jouent, comme dans une symphonie, avec l'arabesque légère et vaporeuse des liserons, volubilis, toutes Ipomées, Belles de nuit......

 

Monographie: Jean-Michel Meurice, "Couleur pure"  de Paul Louis Rossi, Editions "Pérégrines, Le temps qu'il fait"

comprenant une bibliographie très complète.

Jean-Michel Meurice est l'auteur d'une filmographie importante, films sur des artistes et films d'investigation.

A ce propos on pourra consulter le catalogue du Centre d'Arts Plastiques.

"Bartok-Piano bleu 4", 2011, 107x77 cm
acrylique, polyester et pastel gras sur toile

"Ipomea 13", 2009 168x96 cm
Acrylique et pastel gras sur toile
 

IPOMEA 13 -2009- -168x97- 1

  Bartok Piano Bleue 2 2011 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:57

 

CENTRE D'ARTS PLASTIQUES DE ROYAN

 

EXPOSITION JACQUES CLAUZEL: "L'opacité de la transparence",

Peintures, photographies.  – 4 février-10 avril 2011


Voûtes du Port- 19, Quai Amiral Meyer, 17200 Royan 

Tous les jours, sauf le lundi, 14h-18h

Contact Tel/fax 05 46 39 06 07

 

Edition d'un catalogue, préface d'Yves Peyré, Directeur de la Bibliothèque St Geneviève, Paris Vème, essayiste, historien de l'art.

 

Jacques Clauzel, depuis son retour d'Afrique, poursuit une recherche picturale "dans la rigueur du peu". Des matériaux pauvres, s'il en est, papier kraft, peinture acrylique industrielle qu'il délave, peu de couleurs, du noir et du blanc dont il tire une gamme infinie de valeurs, allant de l'opacité à la transparence.

Tel un magicien il métamorphose ce papier rude, plié régulièrement dans un premier temps. Et de cette géométrie élémentaire, il fait surgir par la transe de son pinceau les matières, les lumières qui l'ont imprégné dans cette Afrique de l'Ouest où il a résidé et qu'il a parcourue pendant 8 ans. Quelques photographies essentielles, dont il est l'auteur, ponctuent ce work in progress.

 


visuel1 clair recadrer HP Blog-copie-1Visuel invitation Rrecadrer HP BLOG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 septembre 2010 peintures à l'acrylique sur papier kraft 130x97 cm →

 

 

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:03

CENTRE D'ARTS PLASTIQUES DE ROYAN

 

EXPOSITION : Vincent BIOULES - "La Figure, Portraits et Nues" Peintures, Dessins

                                                              9 juillet /3 octobre 2010

                                                              Voûtes du Port, 19 quai Amiral Meyer

                                                              Tous les jours, sauf lundi, 10h-12h ;15h-19h

                                                              Tel/Fax, 05 46 39 06 07,

                                                              E mail : centre.arts.plastiques.royan@orange.fr

                                                              Edition d'un catalogue, préface de Jacques Henric, 25€.

 

BIOULES OU LE REALISME ABSTRAIT

 

A partir des années 80, Vincent Bioulès peint de manière récurrente la figure humaine, notamment dans cette série de "Portraits" des membres orthodoxes du mouvement Supports-Surfaces, datant de 1990, des huiles sur toile de grandes dimensions, 195/130 cm.

Nous les empruntons au Fonds National d'Art Contemporain.

Ils sont là en pied, ou le plus souvent assis. Modestement Vincent Bioulès s'est auto-portraituré, de trois-quarts de dos, en blouse de peintre, short et tennis, la palette à la main. A gauche du tableau les bandes verticales colorées si caractéristiques de sa période abstraite Support/Surface, un clin d'œil à Matisse.

Non, ce n'est pas un retour à la tradition, au classicisme comme certains l'ont pensé ou comme le peintre lui-même, assez facétieux aurait voulu le faire croire.

La nonchalance des attitudes de certains, comme celle de Bernard Pagès, les pieds sur la table du jardin ou l'attitude doctorale d'autres, comme celle de Patrick Saytour ou de Tony Grand, laisse entrevoir un certain clivage. Le groupe, émerge dans les années 70, se dissout en 73, chacun poursuivant sa propre trajectoire, en dehors de tout dogme.

La manière de traiter l'image dans sa planéité, les contours cernés font de cette série des œuvres résolument modernes, dans la ligne des recherches de Matisse, d'Hélion ou des artistes du Pop Art, sans pourtant renier Ingres et une certaine tradition classique.

 

De 1988 à 1992, Bioulès peint 12 "Nues", dans des attitudes diverses, certaines assez érotiques. Le décor est minimal: un fond abstrait, sur lequel se détache le plus souvent un fauteuil clouté brun-rougeâtre, sur lequel les "Nues", dans des positions sophistiquées, parfois provocantes croisent le regard du regardeur. Bioulès sans soucis de s'attarder sur le détail réaliste comme l'a fait Courbet dans "L'origine du monde", fait de ses modèles, de ses amies des sortes d'icônes, traitées en aplat et cernées; la matière est diaphane, presque transparente. Ce sont des Portraits d'Isabelle, de Valérie, de Juliette, d'Anne,… de dos, de face, de trois-quarts. Nous en exposons quatre.

Il n'y a pas d'expressionnisme, mais une distanciation, à mi chemin entre l'icône et le réalisme. Dans l'exposition seront présentés également des portraits de femmes "habillées", "Céline" ou "Magali", "Albine", "Sylvie", "Juliette"… très épurés. Du très grand art, du Matisse ou du Ingres pour la qualité, mais avec ce regard de peintre qui n'appartient qu'à Vincent Bioulès.

 

 

Maryvonne Georget,

Directrice artistique du CAP Royan

 

 "Valérie" 1992, huile sur toile, 162x132 cm                            "Céline" 1990-91, huile sur toile, 162x130 cm

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